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La scolarisation des élèves en situation de handicap

Le droit à l’éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental. Chaque école a vocation à accueillir tous les enfants, quels que soient leurs besoins.

Ensemble pour une École Inclusive

La concertation « Ensemble pour une École Inclusive » en lien avec plusieurs acteurs associés (représentants des associations des personnes handicapées, parents d’enfants handicapés, organisations syndicales, collectivités territoriales et des parlementaires) a été lancée auprès du CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées), en octobre 2018.

Cette concertation se décline en trois axes thématiques :

  • Attendus des familles et des associations pour une scolarisation de qualité des élèves en situation de handicap
  • Un métier d’accompagnant attractif avec des perspectives d’avenir
  • Mise en œuvre de l’expérimentation des Pôle Inclusifs d’accompagnement localisé (PIAL)

Les propositions ont été remises le 11 février 2019 à Jean-Michel Blanquer, ainsi qu’à Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, lors du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

La mise en place des propositions est prévue dès la rentrée 2019 pour une transformation complète de l’école à la rentrée 2020.

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation de la citoyenneté des personnes handicapées a permis des avancées majeures dans la politique de scolarisation des élèves en situation de handicap. Le service public d’éducation doit veiller à l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction. Une approche nouvelle est consacrée : quels que soient les besoins particuliers de l’élève, c’est à l’école de s’assurer que l’environnement est adapté à sa scolarité. 

Depuis 2006, le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire a plus que doublé. Le ministère chargé de l’Éducation nationale a fait des efforts sans précédent pour améliorer la scolarisation en milieu ordinaire des élèves en situation de handicap. Les différents dispositifs de scolarisation, les parcours de formation individualisés et les aménagements personnalisés en fonction des besoins des élèves sont autant de mesures participant à l’inclusion scolaire.

À la rentrée 2017, 321 476 élèves en situation de handicap étaient scolarisés dans les écoles et établissements publics et privés relevant du ministère de l’Éducation nationale : 181 158 dans le 1er degré et 140 318 dans le 2d degré. 

Désormais, grâce à l’amélioration de la scolarisation et la professionnalisation des accompagnants, les parcours des enfants en situation de handicap se diversifient et s’allongent à l’École.

À l’occasion du comité interministériel du handicap qui s’est tenu le 20 septembre 2017, il a été, d’ici 2022 :

  • réaffirmé la création de plus de 8 000 postes d’accompagnants
  • annoncé la création de 250 ULIS en lycée

 

 

Service national universel : Présentation des 13 jeunes volontaires issus des 13 départements préfigurateurs

Présentation de la tenue officielle du Service national universel, imaginée par les jeunes pour les jeunes, aux côtés des premiers représentants de la « génération SNU ».

13 jeunes filles et garçons, issus de chacun des 13 départements préfigurateurs, ont été choisis parmi 3 500 volontaires pour représenter cette « génération SNU » dans leur département : de profils divers, à l’image de la diversité des territoires et de la population française.

Qui sont ces premiers visages du SNU? Quels sont leur parcours ? Pourquoi s’engagent-ils ? Dans quels domaines souhaitent-ils effectuer leur mission d’intérêt général ? Chacun pourra témoigner des raisons pour lesquelles il a souhaité se porter volontaire et partager cette expérience unique que représente cette première phase de cohésion du SNU, en juin 2019.

À cette occasion, Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, annoncera le gagnant du concours national qu’il a lancé, le 18 février dernier, pour la création de la tenue que porteront les jeunes durant leur Service national universel. Ouvert aux élèves de 13 lycées professionnels, un par région préfiguratrice, ce concours leur a permis de proposer une tenue commune à tous, avec une identité visuelle propre.

Le jury chargé de choisir le lycée lauréat parmi les 13 propositions, s’est réuni le 29 mars dernier et a désigné le gagnant de ce concours inédit. La tenue sélectionnée sera portée par les 13 premiers jeunes représentants du SNU et présentée à l’occasion de ce point presse.

Pour rappel, le jury était composé d’une personnalité issue du monde des armées – Benoît Puga, Grand chancelier de la Légion d’honneur et ancien Chef d’état-major particulier de deux Présidents de la République ; d’une personnalité issue du monde de l’engagement – Marie Trellu-Kane, présidente et fondatrice d’Unis-Cité ; d’une personnalité issue du monde de la mode – Simon Porte-Jacquemus jeune créateur français ; et d’une jeune fille, Rosette Etoumbakoundou, élue au conseil national de la vie lycéenne.

Lancement du programme « Savoir rouler à vélo »

Le Gouvernement a lancer un programme « Savoir Rouler à Vélo ». Destiné aux enfants de 6 à 11 ans, ce dispositif vise à généraliser l’apprentissage du vélo et la formation nécessaire à une réelle autonomie sur la voie publique avant l’entrée au collège. Cette initiative interministérielle pensée au bénéfice direct des enfants et des familles, est pilotée par la ministre des Sports, avec le ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, le ministre de l’Intérieur et la ministre des Transports, ainsi que la Sécurité Routière.

Savoir Rouler à Vélo : C’est quoi ?

C’est un programme qui propose aux enfants de 6 à 11 ans, de suivre une formation de 10 heures réparties en 3 étapes, encadrée par des professionnels.

1 – Savoir pédaler = maitriser les fondamentaux du vélo
2 – Savoir circuler = découvrir la mobilité à vélo en milieu sécurisé
3 – Savoir rouler à vélo = circuler en autonomie sur la voie publique

Cette formation est dispensée sur tout le territoire dans le temps scolaire, périscolaire ou extrascolaire et par le biais des nombreux partenaires du Programme « Savoir Rouler à Vélo », comme la Fédération Française de Cyclisme, la Fédération des usagers de la bicyclette ou l’Union Sport et Cycle qui mobilisent tous leurs clubs.
 

Où s’inscrire ?

Pour trouver la formation « Savoir Rouler à Vélo » la plus proche de chez soi, rendez-vous sur www.savoirrouleravelo.fr (en ligne le 17 avril). Plus de 1 000 clubs ou associations seront répertoriés sur la cartographie du site internet où les familles pourront aussi trouver des tutoriels pédagogiques.
 

Pourquoi le « Savoir Rouler à Vélo » ?

Le dispositif « Savoir Rouler à Vélo » propose aux familles un dispositif accessible et utile destiné à renforcer la pratique du vélo chez les enfants, mais aussi les conditions de sécurité de cette pratique sur la voie publique. Par ailleurs, il s’inscrit dans le cadre du Plan vélo et mobilités actives, initié par le Gouvernement, dont l’objectif est de multiplier par trois l’usage du vélo en France et atteindre les 9 % de déplacements à l’horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris de 2024. Le programme « Savoir Rouler à Vélo », comme d’autres programmes développés au sein des établissements scolaires, fait la promotion de la pratique d’une activité physique régulière, notamment auprès des plus jeunes qui sont de plus en plus touchés par la sédentarité, tout en promouvant un mode économique et écologique de déplacement.

9e édition de la Journée de l’innovation

Cette année, la 9e édition de la Journée nationale de l’innovation sera organisée en partenariat avec la Gaîté lyrique, le mercredi 3 avril à Paris.

Cette journée a pour objectif de valoriser les initiatives pédagogiques innovantes et d’encourager l’inventivité des enseignants au service de la réussite des élèves. Des acteurs du système éducatif et des chercheurs de haut niveau seront invités à partager leur vision et leur expérience à l’occasion de mini-conférences, de laboratoires d’analyse pour renforcer l’expertise des personnels et d’ateliers de créativité visant à développer les capacités d’innovation.

Cette journée se terminera par la remise des prix de l’innovation, en présence de Raphaël Enthoven, aux huit meilleurs projets parmi les 375 candidatures déposées suite à l’appel à projets lancé à l’automne 2018. Parmi ces prix, six correspondent à une des thématiques suivantes : consolidation des apprentissages fondamentaux ; parcours scolaires : liaisons/ruptures, persévérance et continuité ; lutte contre les inégalités ; architecture et aménagement de l’espace scolaire ; réseaux et territoires apprenants ; mutation de l’enseignement professionnel et technologique. Seront également remis deux autres prix : coup de coeur du grand jury, prix du public.

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Égalité des filles et des garçons

L’égalité des filles et des garçons est un principe fondamental inscrit dans le code de l’éducation. Elle encourage un climat scolaire serein, assure un cadre protecteur – sans comportements ni violences sexistes – et elle favorise la mixité et l’égalité en matière d’orientation.

Une politique éducative en faveur de l’égalité à l’école

Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel.

Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Les écoles, collèges et lycées sont également incités à nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l’égalité.

Sanctionner plus fortement les agissements sexistes au sein des établissements scolaires

Toute parole sexiste et tout acte déplacé fait l’objet d’une sanction. La sanction peut aller du rappel à l’ordre à l’exclusion de l’élève. Dans le cadre des mesures de responsabilisation, inscrites dans l’échelle des sanctions depuis 2011, l’éducation nationale entend développer les stages de sensibilisation à l’égalité entre les filles et les garçons. Organisés dans le cadre de l’établissement ou d’un réseau d’établissements, ils ont vocation à se développer à compter de la rentrée 2018, en dehors des heures de cours, par exemple le mercredi ou le samedi matin. Ces stages s’articuleront avec les actions de prévention collectives menées dans les établissements scolaires.

L’égalité dans les contenus d’enseignement

Pour ce qui concerne les contenus d’enseignement, le socle commun de connaissances, de compétences et de culture et les programmes d’enseignement moral et civique ainsi que les quatre parcours éducatifs de l’élève (parcours citoyen, parcours d’éducation artistique et culturelle, parcours éducatif de santé, parcours Avenir) identifient précisément le respect de l’autre sexe et le refus des stéréotypes parmi les compétences sociales et civiques que tout élève doit acquérir.

Les enseignements permettent de transmettre cette culture de l’égalité, grâce à la littérature, à l’histoire, aux cours d’enseignement moral et civique, et de sciences et vie de la Terre. Dans ce domaine, il est essentiel d’éduquer au respect du corps de l’autre et de lutter contre l’exposition à la pornographie, tout en veillant à ce que l’enseignement soit pleinement adapté à chaque niveau d’âge.

Quelles sont les épreuves du brevet 2019

Le diplôme national du brevet évalue les connaissances et les compétences acquises à la fin du collège. À partir de la session 2018, il est rééquilibré entre évaluation du socle (contrôle continu) et épreuves finales. Chaque discipline évaluée fait l’objet d’une épreuve distincte, sauf en sciences (deux disciplines), et d’une épreuve orale pour les candidats scolaires.

Le brevet en bref


L’évaluation du socle commun représente 400 points.

La maîtrise de chacune des huit composantes du socle commun est appréciée lors du conseil de classe du 3e trimestre de la classe de 3e :

  • Maîtrise insuffisante (10 points)
  • Maîtrise fragile (25 points)
  • Maîtrise satisfaisante (40 points)
  • Très bonne maîtrise (50 points)

Les épreuves de l’examen représentent 400 points.

  • Sont évalués sur 100 points :
    – le français 
    – les mathématiques
  • Sont évaluées sur 50 points :
    – l’histoire-gérographie 
    – les sciences (physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, technologie)
  • L’épreuve orale est évaluée sur 100 points

Des points supplémentaires sont accordés aux candidats ayant suivi un enseignement facultatif selon le niveau qu’ils ont acquis à la fin du cycle 4 au regard des objectifs d’apprentissage de cet enseignement :

  • 10 points si les objectifs d’apprentissage du cycle sont atteints
  • 20 points si les objectifs d’apprentissage du cycle sont dépassés

L’élève est reçu s’il cumule 400 points sur les 800.

Selon le total des points obtenu, les élèves peuvent se voir attribuer des mentions : « assez bien », « bien » ou « très bien ». Les mentions « bien » et « très bien » permettent, sous certaines conditions, de bénéficier de bourses au mérite. Il obtient la mention :

  • assez bien s’il cumule plus de 480 points
  • bien s’il cumule plus de 560 points
  • très bien s’il cumule plus de 640 points

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Indicateurs de résultats des lycées 2018-2019

Les indicateurs de résultats des lycées relatifs à la session 2018 du baccalauréat sont consultables en ligne. Ils permettent d’évaluer l’action propre de chaque lycée en prenant en compte la réussite des élèves au baccalauréat et leur parcours scolaire dans l’établissement. Ils concernent l’ensemble des lycées d’enseignement général et technologique et des lycées professionnels, publics et privés sous contrat.