Droit des femmes et paix internationale :
La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote.
Au cours de l’Année internationale de la femme en 1975, les Nations Unies ont commencé à célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars. En 1977, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution proclamant la Journée des Nations Unies pour le droit de la femme et la paix internationale, reconnaissant le rôle important de la femme dans les efforts de paix et dans le développement.
Une journée d’action :
Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour :
-fêter les victoires et les acquis
-faire entendre leurs revendications
-améliorer la situation des femmes
C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.
Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente.
Des actions pour promouvoir l’égalité :
Une convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif.
La convention, signée en février 2013 par 6 ministres, est destinée à ancrer l’égalité entre les filles et les garçons dans les pratiques quotidiennes des acteurs de l’école. Elle s’articule autour de 3 chantiers prioritaires :
-acquérir et transmettre une culture de l’égalité entre les sexes
renforcer l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes,
-s’engager pour une mixité plus forte des filières de formation et à tous les niveaux d’étude.
Au travers de ses déclinaisons régionales, elle a permis une dynamique de coopération entre les divers services de l’État, au premier rang desquels les rectorats et les services territoriaux des droits des femmes. Elle a également ouvert la voie au renforcement des partenariats avec le monde économique et professionnel ainsi que le tissu associatif.
Éduquer à l’égalité dès le plus jeune âge :
Agir auprès de la communauté éducative
Un « référent Égalité » sera nommé dans chaque établissement scolaire. L’ensemble de la communauté éducative sera formée à la déconstruction des préjugés et à la prévention du harcèlement et des violences sexistes et sexuelles.
Agir auprès des parents
La « mallette des parents » intègrera des outils relatifs à l’éducation à la sexualité, les usages d’Internet et du numérique, la lutte contre le cyber-harcèlement et l’exposition précoce à la pornographie.
Agir auprès des élèves
Instaurer la parité dans les instances représentatives des élèves.
Promouvoir la mixité des filières et des métiers, en se fixant des objectifs chiffrés par filière et en utilisant le stage d’orientation de 3ème pour faire découvrir des filières peu mixtes.